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Se former pour mieux aider

Accompagner une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer semble simple. Pourtant rien n’est plus compliqué et dur à vivre pour l’accompagnant

Parce qu’il faut comprendre les atteintes cognitives. 

« Il » s’est perdu sur le chemin du retour, « elle » a étalé le contenu de son verre sur la serviette, « il » pense être dans le salon alors qu’il est dans la salle de bain, « elle » a oublié les noms de ses enfants et petits-enfants. Ces manifestations de la maladie correspondent à des atteintes précises du cerveau. Savoir permet de mieux l’accepter

Parce qu’il faut se ménager pour pouvoir aider.

Craindre qu’il se perde, qu’elle oublie le gaz, qu’il téléphone au milieu de la nuit, qu’elle confonde le sucre en poudre avec lessive etc… Cette vigilance de chaque instant épuise rapidement l’accompagnant qui doit apprendre à se ménager, à se ressourcer.

Parce que l’ennemi à combattre est la dépression. 

« Mais pourquoi tu fais ça ? » « Mais non tu n’y est pas ! » « Ce n’est pas comme ça ! »… Toutes ces exaspérations légitimes aggravent la panique et la dépression du malade qui voit bien que des choses lui échappent. En apprenant les mots, les phrases qui apaisent, l'accompagnant redevient une source de réconfort pour le malade. 

Parce qu’il est illusoire de penser qu’on peut y arriver seul.

La maladie suit un rythme imprévisible, les symptômes évoluent de façon irrégulière, inattendue. Il est impossible de prévoir la journée de son proche. Cette adaptation permanente est source d’angoisse pour celui qui accompagne. Pouvoir anticiper les problèmes auxquels il va devoir faire face est un soulagement. 

diaporama version longue

France Alzheimer - Montpellier 

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​Guillaume Benes est docteur en neurosciences. Au cours d’une formation de 14h , il explique aux accompagnants la maladie, les atteintes neurologiques, leurs symptômes, il apporte une écoute attentive et bienveillante. Les accompagnants repartent avec le sentiment de ne plus être seuls, d’avoir été compris. 
Réalisation: Valérie Rohart, Photographie : Cyril Entzmann, Montage : Adrien Pagotto. 
​©SEPIUM 2017 
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